30.1.07

Si la tendance se maintient...

« Je t’aime. »
C'est le Gamin qui dit cette phrase comme ça, sans préavis.

« Euh… quoi? »
De kessé?

« Haha! C’est ce qui est écrit sur ton chandail! »
Regard perçant.

« Ah! Tu m’as surprise! Mais je me disais que tu étais du genre à dire ça, tu le dis souvent à ton père… Je me disais que ça se pouvait. »
Ouf.

« Oui, et ça risque d’arriver, surtout si on habite ensemble. »
Et vlan.

Ce n'est pas inintéressant

Ce matin, à C’est bien meilleur le matin, René Homier-Roy nous offre un savoureux lapsus.

Parlant de ce que les maires de l’ouest de l’île ont accordé leur appui à l’ADQ, il se demande si cela va influencer le vote des électeurs…

« … Car on sait que l’ouest de l’île a toujours été un coffre-fort… euh, pardon ! un château-fort du parti libéral. »

Merci René ! Sourire du matin.

16.1.07

J'aime les chauves

Je ne souhaite discréminer personne ici, surtout pas les femmes, les autochtones, les personnes de couleur, les personnes ayant une ou des déficiences de capacité physique, mentale ou sensorielle, les personnes transgendré-e-s ou transsexuels-elles, les personnes a deux esprits, les gais et lesbiennes et les gens de la classe ouvrière*, mais je souhaite affirmer haut et fort que j'aime les chauves.

*Liste tirée d'une vraie offre d'emploi!!




Celui de gauche, je l’aime plus qu’il y a un an. Je l’aime mieux, surtout. Moins dans le doute et plus dans mes bras. Petites phrases grandes émotions.

*

Je m'ennuie de l'autre chauve, mon Ami. Plus de nouvelles. C'est qu'il est en France, voyez-vous, et depuis juillet. Si ce n'était que ça... Mais non, en plus, il est AMOUREUX! Grave amoureux. Je ne suis pas là pour le voir aller et pour rencontrer son torchon (à chaque guenille son torchon, à chaque torchon son torchon). J'aimerais apprendre à connaître son Christian, les voir ensemble, apprécier leur bonheur contagieux. Je voudrais échanger sur les amours heureuses que nous vivons enfin, et en même temps qui plus est, comme les amis timés que nous sommes. Je ne serai pas là pour le soutenir dans les montagnes russes de sa fin de séjour, en juin. Mais je saurai reconnaître quelques coins de Paris dans ses yeux et plusieurs moments de bonheur dans ses sourires rêveurs, lorsque nous nous retrouverons. Je l'écouterai me raconter.

*

J'aime les chauves.

11.1.07

Lucille la Sauterelle

Non, je ne m'appelle pas Lucille! Voici un texte écrit en 2004, dans le cadre de ma recherche d'emploi... Ah! Ce qu'on ne ferait pas pour trouver une job! C'était mignon, quand même, non? Consignes - longueur: 90 mots, titre: Lucille la Sauterelle, public: pour enfants. Fastoche! Mais ils m'ont pas choisie. Gne!

*

Lucille la Sauterelle

Toute la journée, Lucille la Sauterelle vole dans le ciel avec ses soeurs.
Du haut de leur nuage,
les sauterelles saluent des gazelles féroces
et de belles libellules.

Le soir, alors que ses soeurs dorment,
Lucille s'éloigne lentement sur la pointe de ses huit pattes.

Où va-t-elle? Il fait si noir!

Est-ce que le hibou l'attrapera?
Est-ce que le loup la mangera?

Lucille continue bravemenet, elle n'a pas peur.

Soudainement, le ciel s'allume de mille lumières folles...
Lucille retrouve ses amies les lucioles!
Ensemble, elles dansent dans l'air lumineux toute la nuit!

8.1.07

Le retour à la maison était devenu nécessaire. Les plantes poussaient toutes du même côté. Vivement un petit 180 degrés, les filles? Le piano accumulait la poussière. Je l'ai ouvert, ai joué trois notes, l'ai refermé. Il m'énerve, celui-là. Mais sa présence me rassure. Tout est encore à la même place chez moi, mais soudainement je trouve que j'ai tellement de bordel sur mon bureau. Pourquoi est-ce que je m'empêtre de photos, de papiers, de crayons, de cahiers? Les plantes, le piano, ça me suffit.

Voilà deux semaines que je vis avec deux pantalons, deux chandails, trois petites culottes. Un livre en plusieurs tomes. Des carreaux bleus, rouges, jaunes. Les dix doigts empêtrés dans la colle et les petits morceaux de céramique, appliquée, concentrée sur mon oeuvre de mosaïque. Rien d'autre à faire qu'attendre son retour. L'aimer, aussi.