30.7.06

Papillonnez

Passez l’après-midi sur le bord de l’eau, puis dans la piscine, avec votre amoureux.
Faites l’amour, bien sûr!
Sentez le soleil de 16 h pénétrer votre peau.

Plus tard, buvez un verre de rosé.
Passez au jardin et cueillez tomates, aubergine, petits oignons, poivron, patates, fèves, courge.
Découpez, pelez, tranchez…
Enrobez de pesto (fait maison, bien entendu!).
Préparez en une gigantesque papillote que vous déposerez sur le gril.
Faites chauffer.
En attendant, allez chercher une autre bouteille de rosé.
Embrassez votre amoureux.
Chassez quelques moustiques de vos épaules.

C’est prêt ?

Ouvrez délicatement le tout.
Humez.
Vite, prenez une patate du bout des doigts pour goûter avant votre amoureux.
Faites un grand « Mmmh! C’est bon! »
Saupoudrez de fromage parmesan mélangé à des noix hachées.
Séparez en parts égales (bah allez, un peu plus pour vous, c’est l’avantage de cette tâche!)
Dégustez tranquillement, les yeux dans ceux de votre amoureux.

Voilà!



[edit]

Dansez comme une folle avec Amadou et Mariame.
Riez. Sautez. Bougez!
Mangez les dernières framboises du jardin.

*

Regardez les nouvelles.
Voyez les dizaines de cadavres.
Voyez les foules enragées.
Sentez-vous tellement futile.
Sentez-vous démunie.
Ayez envie de redevenir chenille.

4 Comments:

At 11:11 p.m., Blogger Patrick Dion said...

C'est fou à quel point l'impuissance gruge certains jours...

 
At 10:24 a.m., Blogger Mamathilde said...

Je vais être plate, ma biche, mais t'as le droit d'être heureuse même si le monde ne tourne pas rond.

Il faut bien que le bonheur existe quelque part, si d'autres veulent pouvoir rêver à continuer de l'atteindre.

 
At 2:52 p.m., Anonymous Anonyme said...

Mathilde a tout à fait raison.

 
At 10:56 a.m., Blogger Vertige said...

Je viens souvent papilloner dans ton champ regarder tes herbes vertes et tenter de ne pas les comparer aux miennes qui leur ressemblent tellement parfois.

Sois heureuse comme disent les autre, même si le monde tourne mal. Mais je ne peux m'empêcher de partager cette part de petite douleur en écho de celle de l'humanité, ce sentiment d'impuissance et de lassitude qui vit en parrallèlle avec mes petits bonheurs.

Profite bien de ton été Papillon.

 

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