8.1.07

Le retour à la maison était devenu nécessaire. Les plantes poussaient toutes du même côté. Vivement un petit 180 degrés, les filles? Le piano accumulait la poussière. Je l'ai ouvert, ai joué trois notes, l'ai refermé. Il m'énerve, celui-là. Mais sa présence me rassure. Tout est encore à la même place chez moi, mais soudainement je trouve que j'ai tellement de bordel sur mon bureau. Pourquoi est-ce que je m'empêtre de photos, de papiers, de crayons, de cahiers? Les plantes, le piano, ça me suffit.

Voilà deux semaines que je vis avec deux pantalons, deux chandails, trois petites culottes. Un livre en plusieurs tomes. Des carreaux bleus, rouges, jaunes. Les dix doigts empêtrés dans la colle et les petits morceaux de céramique, appliquée, concentrée sur mon oeuvre de mosaïque. Rien d'autre à faire qu'attendre son retour. L'aimer, aussi.