29.12.06

5 vérités

Merrrrrrrrrrrrrci Chirrrrrrrrrrrrrrrrrri! Trrrrrrrrrrès gentiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiil. Alors voilà.

1- En 3e année, j’ai joué Marie dans la crèche à l’école. Joseph était le gars-avec-de-l’eczéma-ouach. La Honte avec un grand H.

2- J’ADORE la chanson You’re still the one I love de Shania Twain. J’ai les larmes aux yeux à chaque écoute, je vous jure. Et je ne suis pas seule: mon meilleur ami m'a avoué que lui aussi. Combien sommes-nous?

3- J’ai travaillé avec Geneviève.

4- J’ai vécu drette hier un de mes plus grands moments de bonheur, en chantant Nicole Croisille à tue-tête, déhanchement inclus, devant le miroir, mascara en main. (La Garonne, J’ai besoin de toi, j’ai besoin de lui et Téléphone-moi forment une suite endiablée!) (D’ailleurs, mon chum connaît toutes les paroles des chansons de Nicole, on pourrait l’ajouter à ses vérités, et je trouve personnellement que ça ajoute à son charme irrésistible.)

5- Je fais tout plein de gâteaux pour avoir l’air d’une bonne fille à marier, mais surtout pour manger la moitié de la pâte pas cuite, oui oui, avec les œufs crus, à moi Salmonellose!

Tag à Vertige.
Tag à Jenniko.
Tag à Coyote.

27.12.06

"J'aurais voulue être croustillante..."

partition de piano de champ de champ de noel
And now ladies and gentlemen, listen to the Furious Marmotte and the Crazy Red Deers!

champ de rotini
Gratiné! Un fantasme.

heure pour atchoumer
Pas avant 7 h 30, svp.

photos sourires de femmes édentées
photos marmottes enragées
photo marmotte joue du piano
Zhom, sors de ce blog!

21.12.06

Sauterelle-Reporter d'un soir

Venez donc ici que je vous fasse mon premier billet d’actualité ! Oui, oui, mon blog bascule dans l’univers du fait divers en direct ! C’est que, voyez vous, mon quartier est en feu. Père-Marquette flamme.

Un beau jeudi soir de vacances, nous revenons tranquillement d’une soirée de filles sympa. Mais nous devons faire un détour. Le quadrilatère est fermé. Y’a feu. Y’a flammes. Y’a camions. Y’a rubans. Y’a pompiers.

On me dépose chez moi. Du salon, je vois les hautes flammes qui sortent furieusement du toit du haut édifice (c’est dire !). Vite, je ressors. Je dois aller voir de plus près. C’est un gène de mon père, qui se levait à 3 h dans la nuit et qui partait avec sa chaise de camping pour aller voir les feux. Aujourd’hui, il est heureux : le mari de ma sœur est pompier. Il vit l’adrénaline des feux par procuration et il reçoit tous les call en priorité.

Je suis donc là, avec la petite foule qui s’amasse. Silhouettes noires et nerveuses se glissant dans la nuit. Je reste là, ombre discrète, derrière un arbre. La vaste majorité des spectateurs est constituée de jeunes survoltés de voir leur école flamber. N’a-t-on pas tous fantasmé à ce moment jouissif? Et dans la foule ça commente. Y’a des connaisseurs, bien sûr, y’en a toujours dans ces cas-là. Y’a ceux qui passaient par là avec leur chien et qui se sont arrêtés. Ils demandent ce qui se passe, depuis combien de temps ça flambe. Ceux-là repartiront rapidement. Y’a les couples de petits vieux qui ont mis leur capine et leurs bottes Sorel. Eux sont prêts à durer. Je remarque surtout la multitude de cellulaires en fonction. Les jeunes, grelottant dans leur manteau soit beaucoup trop serré soit beaucoup trop ample, propagent la bonne nouvelle, c'est temps de réjouissances pour eux. Y’a les groupes de jeunes yo qui arrivent en courant. Rassemblement. Je me nourris de l’excitation de la foule.

Les pompiers vont et viennent autour de leurs camions. Pas grand-chose à faire, semble-t-il. C’est une école des années 70, rien qu’à voir, on voit ben : du béton sur du béton sur du béton. Heureusement pour la magie du spectacle, le toit était inflammable. Nous avons eu droit à la chute dramatique, effet son-lumière compris, du bord du toit, de la tôle, j’imagine. Un truc qui était jadis brun et laid. Un truc qui se plie maintenant presque gracieusement sous nos yeux, qui s’effrite, qui s’envole, qui laisse une longue traînée de lumière au ciel. Un truc qui nous fout un peu la trouille – et si le vent (bien faible) changeait de côté ? On serait quitte pour une belle poudrée de grésillons. Et ça se casse par terre, ça pète. On entend des vitres se briser. Les pompiers ou la chaleur ?

Bref, les pompiers ne peuvent pas faire grand-chose. Ils ont compris bien avant nous qu’ils doivent laisser ça aller, placer leurs effectifs et attendre que le pire soit passé. D’ailleurs, en attendant, pourquoi ne pas prendre quelques clichés pour sa blonde ? Eh oui, signe des temps, les pompiers prennent quelques secondes pour se photographier devant le brasier. Ça détruit le mythe du héros bien assez rapidement. Choquant. Et soudain je me rends compte du manque flagrant de barbe sur le visage de certains. Si jeunes.

Et je remarque cette eau qui pisse toute seule sur le bord du toit de l’école. Un gicleur en furie, j’imagine. Et j’admire les deux arbres, sur le terrain, qui ne sont toujours pas en flammes. Et puis y’a ces pompiers qui traînent un boyau pour arroser les résidus qui sont tombés du toit. Je sursaute au grand « Pow ! » lorsque la pression d’eau entre dans le boyau. Le bruit se répète lorsque l'eau franchit chaque connecteur. Le serpent se tortille, se durcit. Au bout, y’a les deux pompiers qui ouvrent la valve tranquillement, l’un se tient derrière l’autre. Lui donne des instructions. Ils s'y prendront à deux fois pour éteindre les bouts de toit.

Et puis voilà, il est maintenant 23 h 30, y’a encore tout plein de fumée dans le ciel. Probablement en sont-ils rendus à arroser. Mes mitaines sentent la fumée, mes yeux piquent un peu et j'ai la gorge sèche. Pas facile la vie de blogueuse-reporter!

Allez, clin d’œil à papa et vite au lit!

C’était Sauterelle, à Père-Marquette.

19.12.06

Fameuse idée!

Mais c'était quoi ma fameuse idée d'accepter de prendre un contrat EN PLUS de ma job, une semaine avant Noël?

Après l'euphorie de retravailler avec un ancien patron sympa et reconnu dans le milieu, après le boost à l'égo de voir qu'on pense à moi pour des projets aussi importants, après l'excitation d'ajouter une ligne signifiante à mon CV me sont soudain tombées dessus la peur immense de ne pas y arriver, l'angoisse gigantesque devant l'ampleur et la complexité du sujet inintéressant à traiter et surtout cette question fondamentale: quand, mais QUAND magasiner?

Malgré tout je souris, car il y a un an jour pour jour, j'apprenais que j'obtenais mon premier contrat, une promesse d'embauche d'un an. Me voici aujourd'hui, le contrat prolongé d'une autre année et un side-line sur les bras!

14.12.06

Pour la puissance du message surtout, pour la voix de Thom un peu.

Venez ici.

9.12.06

Pour vous autres là, oui vous autres

Pour les ceuzes qui viennent de l'Estrie

C'est comme ça dans vie: tu commences en faisant la nunuche énervée dans le Carrefour de l'Estrie devant la caméra de Radio-Canada Estrie, tu énerves tous les universitaires de la ville, tu fais rire de toi, tu fais jaser les colocs : "Hey Simon, c'est ALEXANDRA dans la tivi!!! Vite, vite, vite!! Tu vas la manquer!". Cinq ans plus tard, tu as quitté la région, mais eux aussi: tu viens les écoeurer encore, mais entre-temps tu as pogné l'accent radio-canadien (faut souffrir pour travailler en ville - moi je dois être bilingue, toi tu dois avoir ze accent), ton regard s'est éteint, ta coupe de cheveux fait très très euh... mmmh... mais bon maintenant tu es chef d'antenne à RDI. Alexandra en remplacement à RDI... À quand Réjean en remplacement de Bernard à Radio-Canada Montréal?

*

Pour les ceuzes qui ont mon âge - ou celui de mon chum

"Maman j'ai raté l'avion", c'est comme les vieux Astérix dans les ciné-cadeaux: tu es tout énervée trois jours avant, tu l'attends impatiemment, tu notes l'heure de diffusion, tu t'attends à revivre ton enfance au complet en 1 h 30 minutes, pis à la première annonce (ben t'attends pas la première annonce à Télé-Québec, mettons...), tu zappes aux nouvelles, parce que t'as pu 8 ans, finalement, pis qu'un moment donné tsé Macaulay Culkin en français hein bof, pis que de l'action et du rythme, finalement, ça te branche. N'empêche que tu fais quand même un grand "Ah WOW! Y'a encore "Le roi et l'oiseau" à Ciné-Cadeau!" deux minutes après. Tsé veut dire, question de rythme, on repassera juste ben en masse pour celui-là... Mais bon, rendu à un certain âge, on voit avec les yeux du coeur et la lenteur, la longueur et surtout la beauté et la poésie de la chose surpassent le rythme accéléré, l'excitation et les halètements au bout de notre siège, non?

2.12.06

Pirouette

Samedi matin au froid, après 15 heures sans esssstrisssté. Nos fesses collées sous Mexico. L'Amoureux se frotte le nez au creux de mon coude. Il sait être mignon plus souvent qu'à son tour. "Ça sent bon! Ça sent comme ma maison, tu es ma maison..." Craquant, je vous dis. Je souris. C'est beau les samedis matins avec lui. Puis, tout de suite, ça traverse son esprit: "Ma maison est en carton, pirouette, cacahouète..." Je rigole franchement. Et ça continue: "Ton décolleté est en papier..."

Mignon. Et con!